Prix de l’amende feu rouge : barème et infos à connaître

Un feu passe au rouge. Le moindre écart, c’est la certitude d’une sanction, sans échappatoire ni circonstance atténuante. Même en pleine nuit, carrefour désert, la loi ne tremble pas : le tarif est le même, l’infraction aussi.

Contester la sanction, c’est possible, mais la porte est étroite. L’administration ne lâche rien : seule une faille dans la procédure ou une défaillance technique peut inverser la tendance. Il faut agir vite, respecter les étapes à la lettre, et fournir des preuves solides. Le calendrier, lui, ne pardonne pas.

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Ce que dit la loi sur le non-respect d’un feu rouge

En France, difficile de trouver une règle de circulation plus tranchée : l’article R412-30 du code de la route exige l’arrêt net et sans condition à la moindre lueur rouge. Peu importe l’heure, l’affluence ou le contexte, personne n’a le droit d’ignorer le signal. Pas de discussion possible, pas d’exception pour « absence de danger » ou « circulation fluide » : la règle s’applique partout, tout le temps.

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Brûler un feu, c’est plus qu’une simple erreur : c’est un faux pas sur un principe qui structure la sécurité collective. Que la rue soit surveillée par une patrouille ou que le croisement affiche un radar dernier cri, le principe reste non négociable. La même rigueur s’applique : franchir le rouge, c’est violer la loi.

Les infractions de ce type relèvent directement de la quatrième classe des contraventions. Même le feu orange, si souvent objet d’interprétations, ne laisse guère de marge : seul un arrêt impossible sans danger permet d’y échapper. Sinon, la verbalisation tombe.

Pour clarifier ce que la réglementation impose, voici les points à retenir :

• Arrêt absolu à la signalisation rouge
• Contravention de quatrième classe
• Sanction immédiate, sans nécessité d’accident

Le feu rouge, c’est le socle de la sécurité routière. S’y soustraire, c’est accepter la sanction sans négociation. La loi tranche, sans zone grise.

Montant de l’amende et barème des sanctions en cas d’infraction

Passer au rouge ne se règle jamais par une simple tape sur les doigts. Chaque franchissement déclenche une amende forfaitaire de 135 euros. Cette somme s’applique que l’infraction ait été constatée en direct ou capturée par l’objectif d’un radar installé au carrefour. Payer rapidement, sous 15 jours, ramène l’amende à 90 euros. Attendre, c’est s’exposer à une augmentation : 375 euros en cas de retard, et jusqu’à 750 euros si la majoration maximale s’applique.

La sanction ne s’arrête pas au volet financier. Le barème prévoit aussi le retrait de 4 points sur le permis, immédiat et automatique. Que la verbalisation survienne suite à un contrôle ou par flash radar, impossible d’y échapper. Même sans accident, la sanction tombe.

Pour mieux visualiser l’échelle des sanctions, voici ce qui attend tout conducteur pris en flagrant délit :

• Amende forfaitaire : 135 €
• Amende minorée : 90 € (si paiement rapide)
• Amende forfaitaire majorée : 375 €
• Majoration maximale : 750 €
• Perte de 4 points sur le permis

Dès réception de l’avis de contravention, les délais commencent à courir. Les radars de feu rouge, précis et implacables, enregistrent chaque passage interdit. Particuliers comme professionnels subissent la même sévérité : la règle ne fait pas de distinction.

Montant de l’amende et barème des sanctions en cas d’infraction

Un feu rouge grillé ne se limite pas à la perte financière. Les 4 points s’envolent aussitôt, que l’on ait été arrêté sur le moment ou identifié plus tard grâce à la technologie. Pour les détenteurs d’un permis probatoire, l’affaire peut vite se corser : un courrier de la préfecture, voire une suspension administrative, peut tomber si d’autres écarts se sont accumulés récemment.

Dans ce contexte, le stage de récupération de points devient la bouée de sauvetage accessible une fois par an. Ce stage permet, sous conditions, de regagner jusqu’à 4 points, à condition de ne pas avoir déjà perdu tout son capital. Il est possible d’y recourir de façon volontaire, à moins qu’une décision judiciaire n’impose cette démarche. Pour les jeunes conducteurs, la moindre erreur se paie cher, car le seuil de tolérance reste bas.

Mais la sanction ne s’arrête pas là. Certaines compagnies d’assurance auto scrutent attentivement le dossier des conducteurs. Un ou plusieurs feux rouges grillés, et la prime peut grimper, parfois les garanties se réduisent. En cas d’accident après avoir ignoré la signalisation, la responsabilité civile de l’automobiliste peut être engagée, avec des conséquences lourdes. Ignorer le feu rouge, c’est laisser une trace durable sur son dossier, et risquer bien plus que la simple amende.

Contester une amende feu rouge : démarches, délais et conseils pratiques

Recevoir une contravention pour le non-respect d’un feu rouge ne signifie pas qu’il faut tout accepter sans broncher. La loi donne la possibilité de contester la sanction, à condition de respecter scrupuleusement le cadre légal. Le délai est serré : 45 jours après la réception de l’avis pour agir. Passé ce cap, la majoration s’applique, sauf événement exceptionnel reconnu.

Pour que la contestation ait une chance d’aboutir, il faut bâtir un dossier solide et s’adresser à l’officier du ministère public. Des preuves concrètes peuvent faire la différence : clichés, témoignages, signalisation défectueuse, passage d’un véhicule prioritaire… Même une erreur sur la plaque ou la date relevée par les forces de l’ordre peut tout faire basculer. Si la procédure a dérapé, si le radar n’est pas conforme, la sanction peut tomber à l’eau.

Voici les étapes à respecter pour déposer une contestation dans les règles :

• Expédier la contestation par courrier recommandé avec accusé de réception.
• Joindre une copie de l’avis de contravention et tous les éléments probants.
• Respecter le délai légal pour éviter toute majoration automatique.

En cas de contestation aboutie, le tribunal de police peut être sollicité. La comparution reste rare, mais elle s’impose parfois si les arguments sont solides ou les circonstances exceptionnelles. Solliciter un avocat spécialisé en infractions routières peut donner du poids au dossier et faire pencher la balance.

Au volant, chaque feu rouge grillé laisse une trace. Rester vigilant, c’est préserver ses points, son assurance… et sa liberté de circuler demain.